Restauration de
l'habitat des saumons
En
2003, l'établissement débuta la reconstitution de
6,4 kilomètres de frayères primordiales, dans le
bassin de la rivière Bedwell. Seule initiative de
ce type, financée par des fonds privés, en
Amérique du Nord, le programme de sauvegarde sur
cinq ans est bien accueillie par les chefs indiens
locaux, ainsi que par les administrations
fédérales et régionales.
Jusqu'ici,
environ 20.000 mètres cubes de morts terrains (gravas
et déblais) ont été excavés pour reconstituer le
dit étang du canal, et d'autres excavations et
restaurations sont en cours à environ 2km en amont
de l'Outpost.
Le
but est de créer suffisamment de frayères viables,
éloignées du canal, et d'élevages de saumon pour réintroduire
les saumons et les truites arc-en-ciel anadromes
pour atteindre le niveau de population d'avant la
période industrielle. Déjà, les saumons Chum ont
été observés des trous de ponte dans le nouvel
habitat, éloigné du canal.
Les
canaux éloignés sont semblables à des routes de
service parallèles à une autoroute ; des endroits
sûrs et protégés pour que les saumons puissent
s'accoupler, pondre leurs oeufs et grandir. Ils sont
mis à l'écart géographiquement des effets dévastateurs
de l'activité torrentielle de la rivière, qui emporte
les oeufs et les alevins.
Pendant
la saison 2006, les équipes de restauration t les
clients intéressés ont continué à réhabiliter
les canaux parallèles avec de grande souches et
rondins de bois, afin de fournir aux jeunes saumons
de l'ombre et une protection contre les prédateurs.
Dans très peu années, un nouvel écosystème naturel,
avec des berges idéales et des accotements
lacustres formés (différents types de berges et de
rivages) augmenteront considérablement les nombres
de saumons et de truite arc-en-ciel anadromes,
revenant chaque année dans le Clayoquot Sound.
Les
clients du lodge sont invités à participer à tous
les aspects du processus de restauration et/ou à se
renseigner sur l'importance des saumons pour la
Biosphère du Clayoquot Sound, pas simplement
comme une source de nourriture dans la chaîne
alimentaire de la région, mais également comme
l'une des clés dans la complexité fragile de l'écosystème
du la Biosphère.
Sauvegarde
et réintroduction des rapaces
Le
Clayoquot Wilderness Resorts & Spa travaille étroitement
avec l'association O.W.L. (Orphaned Wildlife
Rehabilitation - Sauvegarde de la faune
orpheline) de Colombie Britannique, pour soigner les
oiseaux de proie blessés ou orphelins et les réintroduire
dans la nature.
La
diminution des rapaces (aigles, hiboux, faucons et
buses) est proportionnelle à l'impact négatif de
l'empiétement urbain sur leurs zones de vie, d'où
l'importance du programme 'Return to the Wild'
de l'OWI.
Avant
d'entrer en collaboration avec le lodge, l'OWI
n'avait pas les moyens de construire et d'exploiter
des centres de réadaptation en milieu sauvage,
nécessaires avant de pouvoir relâcher les
oiseaux.
Avant
la remise en liberté, les rapaces réadaptés
doivent passer au moins deux semaines dans des
volières en milieu sauvage, afin de s'acclimaté
aux bruits de la région et son nouvel
environnement.
Une
nouvelle volière, à proximité des granges, sur la
propriété de l'Outpost, est la première d'une
longue série prévue dans le programme. Déjà
plusieurs aigles sauvages d'Amérique, récemment
rétablis suite à une maladie et à une blessure,
ont pu être remis en liberté dans la Biosphère du
Clayoquot Sound
Un
hôte permanent du programme de réhabilitation des
rapaces est « Isabelle » une buse à
queue rousse. Isabelle était déjà totalement
imprégné par l'homme (ne sachant plus si elle
était une buse ou un humain), lorsqu'elle arriva à
l'OWI en 2005 comme oisillon.
Il
est peu probable qu'elle puisse un jour se défendre
elle-même dans la nature, c'est pourquoi elle
restera à l'Outpost, formant les clients et
accueillant les rapaces de passage dans le programme
de réhabilitation.
Cartographie
de l'habitat des ours
Les
ours noirs jouent un rôle important dans le
maintient de l'équilibre dans la forêt. Ils sont
à la fois des prédateurs carnivores et des
herbivores. Le maintien de leur nombre et de leur
habitat naturel est la clé pour assurer à long
terme le bien-être de la Biosphère.
En
tant qu'herbivores, les ours contribuent à la
germination et à la propagation de nombreuses
sortes de baies et autres plantes. Ces plantes sont
à leur tour ingérées par les élans de Roosevelt,
les cerfs à queue noire, les martres, et de
nombreuses autres espèces.
En tant que prédateurs, les ours
aident à la régulation de la population des proies
en fonction de l'espace disponible. De plus, les
ours produisent annuellement des tonnes d'engrais
riches en azote - sous la forme de carcasses de
saumon, de crustacés et d'algues - des voies d'eau
de Clayoquot vers les terres pauvres en azote de
l'intérieur de la région.
Parmi les outils de cartographie
des ours, il y a les appareils à photo infrarouges,
à déclenchement automatique, les pièges à poils
d'ours (collecteurs de poils) et la bonne vieille
méthode de pistage. En utilisant ces outils et
d'autres méthodes de recherche et d'investigation,
l'équipe du lodge, les clients et les biologistes
consultants :
- pistent les famille d'ours et
étudient leur mode de vie - par l'étude et le
catalogage de l'ADN.
- déterminent
les couloirs de circulation et la fréquence
d'utilisation.
- localisent les emplacements primordiaux
de reproduction et les sites potentiels.
- pallient à l'impact des
clients et au développement de l'Outpost sur la
population et l'habitat des ours.
Recherche
sur l'acoustique des baleines
En
collaborant avec des scientifiques de renom, tel que
le Dr. Lance Barrett-Leonard du Centre Scientifique
Marin de l'Aquarium de Vancouver, le lodge s'est
lancé dans un programme de surveillance et
d'évaluation de l'impact du trafic maritime
commercial et de loisir sur l'alimentation et la
migration des baleines.
En
installant et en surveillant des hydrophones
sous-marins, et en enregistrant à la fois les sons
sous-marins émis par les baleines, et les bruits du
trafic maritime, les scientifiques espèrent pouvoir
mieux comprendre le comportement des baleines.
Clayoquot
et ses environs maritimes sont des régions extrêmement
riches et prolifiques en vie sauvage, où
d'importantes populations de saumon attirent des épaulards,
des baleines à bosse, des marsouins, des otaries,
des phoques communs, des phoques de Californie et de
nombreuses espèces d'oiseaux.
En
mai de 2004, des clients européens du lodge, du
groupe d'assurances Allianz, ont financé et aidé
à la mise en place de deux hydrophones sous-marins.
Depuis leur installation, les données enregistrées
à partir de ces deux unités ont été transmissent
sans interruption au Centre Baleinier de Telegraph
Cove, pour surveillance et étude.
A
une plus petite échelle, les guides du lodge, lors
d'expédition d'observation des baleines, emportent
des hydrophones portables, permettant une
interaction en temps réelle ente les clients et les
tranquilles géants des mers sous la surface.
Inventaire
Marin par ROV
La
communauté internationale reconnaît la grande
richesse de la Biosphère du Clayoquot Sound,
mais l'on sait relativement peu de choses sur les
régions intérieures les plus reculées..
En
raison des limitations de profondeur lors des
plongées, le savoir concernant l'habitat et la
répartition des organismes marins à une profondeur
supérieure à 150 mètres est également très
limité.
Pour
protéger l'habitat marin de la Biosphère, dans sa
globalité, une connaissance et une compréhension
approfondies des écosystèmes des grandes
profondeurs est essentiel.
En
mai de 2004, l'établissement débuta sa
collaboration avec Josie Osborne, biologiste régional pour le
Conseil tribal des Nuu-Chah-Nulth.
En
utilisant un ROV sous-marin (véhicule actionné à
distance) équipé de spots puissants et d'appareils photo, une équipe de
biologistes et de clients du lodge ont commencé
à cataloguer les organismes marins en
profondeur.
Les
vidéos enregistrées sont le
commencement d'un long processus de centralisation
d'archives et de documentations, mises à
disposition des
scientifiques et des directeurs de projets travaillant dans la
Biosphère.
La
phase Une du projet ROV a été partiellement
couvert
par le groupe Allianz Assurances Autriche. De
nouvelles plongées sont prévues pour les années
à venir.
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